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Affichage des articles du 2010

Peut-on simuler la conscience ? (suite et fin)

Nous avons vu lors du billet précédant qu’il existe deux possibilités contradictoires concernant la possibilité de simuler la conscience sur un ordinateur : - soit on peut la simuler de manière parfaite - soit les propriétés de la conscience tiennent aux propriétés de non calculabilité et d’indéterminisme de la matière (c’est à dire aux imperfections de toute simulation). Nous n’avons pas tranché entre ces deux possibilités. Pourtant un argument tout bête va nous permettre de le faire.

Peut-on simuler la conscience ?

Peut-on simuler la conscience sur un ordinateur ? Peut-on créer une conscience artificielle de cette manière ?

Epistémologie approximative

Le plutôt et le probablement, l’évaluation de la mesure Comment sait-on qu’une affirmation est vraie ? En la confrontant à la réalité, à une ensemble de mesure. L’évaluation d’une affirmation est une fonction qui à un ensemble de mesures associe un degré de vérité. Cette fonction est à priori différente pour chaque personne, chaque moment, chaque contexte.

L'espace-temps de la science

L'espace-temps de la science classique (ou relativiste) est divisible en parties de plus en plus petites. Le présent est un instant ponctuel, il n'existe pour ainsi dire pas, et de même les particules élémentaires sont considérées ponctuelles. Le présent vécu, lui, (ainsi que le remarquait le philosophe Alfred North Whitehead) est une durée plutôt indéfinie, dont la limite passée se perd dans la mémoire immédiate et la limite future dans l'anticipation de ce qui va arriver. Notre bon sens, forgé par des siècles de matérialisme scientifique, voudrait que notre temps vécu émerge d'une façon ou d'une autre du "vrai" temps qui est celui de la science. De même notre spatialité vécue émergerait d'un agrégat de particules ponctuelles.

éthique et but de la vie

Le but d'une vie est de mourir sans regret, et ce n'est possible que si l'on poursuit des buts qui nous dépassent.

Une ontologie quantique

Le monde empirique est l'ensemble de ce qui se manifeste à nous. Il n'est pas fait de choses mais seulement de phénomènes. Je peux savoir comment se manifeste une chose, mais je ne peux pas savoir ce qu'elle est réellement. Les choses n'existent donc finalement que dans la manière dont on se représente et dont on associe certains phénomènes, dont on les articule pour se forger une image du monde. Elles n'existent que dans notre représentation du monde. Pourtant je suis. Je sais donc ce que c'est que d'être et que c'est possible. En effet je pense être au monde et ne pas être seul au monde. C'est donc sans doute qu'être comme je suis y est possible, que certaines choses au moins existent, qu'elles sont, et que mon image du monde est en partie justifiée.

Identité et objectivité

Qu'est ce qui différencie pour nous l'objectif et le subjectif ?

Les phénomènes paranormaux

Les phénomènes "paranormaux" sont l’objet de nombreux fantasmes et de croyances irrationnelles. On appelle ainsi tous les phénomènes qui ne sont pas expliqué par la science et semble échapper à ses lois : la télépathie, la voyance, le déplacement d’objets à distance, la manifestation d’entités surnaturelles... Au delà des fantasmes, qu’en est-il de l’état de nos connaissances scientifiques sur le sujet ?

A lire en mai

Sécurité vs vie privée Psychologie sociale La réforme des retraites L'ordinateur du futur Neandertal Incertitude

Le problème du capitalisme

Il s'agit du dernier billet avant une pause de quelques semaines. Je reviendrai ensuite en Juin sur différentes problématiques scientifiques (le sens du hasard, le post-modernisme, le paranormal, ...). Nous sommes déjà arrivé à la conclusion dans de précédents articles que le problème du capitalisme, qui est fondé sur la liberté et la propriété privée, n'est pas la liberté mais la propriété. Une économie idéale serait basée sur un principe de rémunération éthique : le travail donne droit à la rémunération, proportionnellement à la valeur sur le marché de ce que l'on produit (bien ou service). C'est la propriété privée qui biaise ce principe, parce qu'elle permet une rémunération injuste, les revenus de la propriété. Il existe un second problème qui est lié à la gestion des communs , mais nous ne reviendrons pas dessus ici.

L'organisation de la matière

Le matérialisme étendu que nous avons développé, capable de rendre compte de l'esprit, mérite qu'on s'attarde sur ce qu'il implique. En effet, l'hypothèse que les attribut fondamentaux de la conscience soient des propriétés de la matière capables de s'agréger n'est pas sans conséquences, et sans tomber pour autant dans une philosophie "new age" qui laisserait le fantasme prendre le pas sur la raison, nous pouvons envisager que ces propriétés de la matière révèlent une dimension non négligeable de la manière dont celle ci s'organise, et en particulier dans le vivant, dont la cohérence des structures n'est pas aujourd'hui complètement élucidée.

Le monde quantique

Nous avons vu dans le précédant billet que les aspects quantiques de la matière étaient essentiels à l'élaboration d'un matérialisme qui puisse rendre compte de l'esprit, et ainsi construit une théorie de l'esprit basé sur l'intrication quantique. L'argument était le suivant : puisque nous sommes fait de matière et doué de conscience, les attributs fondamentaux de la conscience, qu'on ne peut penser comme étant le produit d'un agencement, doivent être présents dans la matière sous une forme minimale et être capable de s'agréger en une conscience plus grande et structurée dans notre cerveau. Nous avions alors identifié le mouvement de conscience à la mesure quantique et son agrégation supposée dans le cerveau à l'intrication, la décohérence expliquant que ces attributs ne se manifestent pas dans les autres structures matérielles du monde. Mais cette théorie rencontre un obstacle majeure, qui est que les phénomènes quantiques, et en particulier

La conscience matérielle

Voilà une question qui a taraudé de nombreuses personnes : l'esprit est-il matériel ?

La conscience et le temps

Il est une chose qui s'impose à nous tous de manière immédiate et permanente, mais qu'aucune description scientifique du monde n'évoque jamais d'aucune manière. Cette chose, c'est le présent.

Le sceptique et le croyant

L'un est rationnel et l'autre superstitieux. Ou bien l'un est aveugle et l'autre éveillé. C'est selon. Le sceptique et le croyant sont deux personnages que tout oppose. Le premier croit que tout est naturel, et que seul ce qui est naturel existe. Il nie la transcendance. Le second, quant à lui, est persuadé de l'existence de ce qui est surnaturel : il est intimement persuadé qu'il existe une part d'inexplicable au monde qui se manifeste parfois à nous. On voudrait bien les départager... Mais comment distingue-t-on ce qui est "naturel" de ce qui est "surnaturel" ? Car si est "naturel" ce qui est au monde, alors dire que tout est naturel n'est-il pas une tautologie ?

A lire en février (très en retard)

Les quatre Frances Comment la France est devenue moche Criminalité et immigration Une super niche fiscale Le monde est petit

Les stars, ambassadeurs de la valeur travail

"Comment avez-vous fait pour en arriver là ? A quoi devez-vous votre succès ?" "C'est avant tout énormément de travail..." "Que souhaiteriez-vous dire à quelqu'un qui voudrait se lancer aujourd'hui ?" "Le travail ! La clé, c'est le travail." Les stars seraient-ils, malgré eux, les ambassadeurs du sarkozisme ?

A lire en janvier

Science Pourquoi Dieu est toujours d'accord avec moi... La perspicacité collective (1) et (2) Economie Si on prenait un peu aux riches, combien ça ferait pour les pauvres ? L'innovation nait de la liberté Changement de programme des science-éco Politique La loi sur la Burqa, un éditorial du New York Times Comment faire parler les sondages Société Comment facebook risque de changer de nature Isaac Asimov et l'antisémitisme

L'identité nationale (sic)

L'identité est individuelle, c'est pourquoi l'identité nationale, par définition, ne peut pas exister. Comme la race, cette notion ne peut être qu'un leurre. Si vraiment elle devait exister, elle ne pourrait-être qu'imprécise et mouvante, ou bien artificielle et illusoire. Elle ne devrait pas être définie, car ce serait exclure, surtout pas revendiquée, tout au plus vaguement constatée d'un œil subjectif au détour d'une discussion de comptoir. Seul existe l'état, son territoire et son périmètre juridique, tout le reste n'est qu'une vaine abstraction.